Nous qui ne le connaissions que par ses albums, on pense à la famille et aux amis de cet auteur de 54 ans.
Il y a à peine un mois, Mario Ramos rencontrait les enseignants des Hauts-de-Seine, dont plusieurs de Malakoff, qui étaient passés à la médiathèque chercher des piles de ses bouquins. Cela avait été l'occasion de discuter des titres qu'on aimait un peu, beaucoup, à la folie...
Mario Ramos fait partie de notre quotidien : on croise chaque jour ses personnages dans nos bacs, on prête ses livres, on les relit, on les raconte...
Je me souviens avoir feuilleté "Quand j'étais petit" avec une fillette de 6 ans dans le bibliobus et joué à deviner le métier de rêve de chacun des personnages.
Je repense aussi qu'à chaque fois qu'on demande aux enfants qui participent à notre voyage-lecture s'ils connaissent des histoires de loups, les premières réponses sont "C'est moi le plus fort" et "C'est moi le plus beau", avec dans les yeux des enfants une étincelle de rire en repensant aux facéties du loup de ces livres.
On attendait chaque fois avec beaucoup d'impatience ses nouveaux albums. L'école est en feu, le dernier, racontait l'histoire d'un loup (encore un !) tentant de se faire accepter dans un monde cochons. Un hymne à la tolérance et à l'acceptation des différences, comme souvent.
De se dire que c'est le dernier qu'on aura le plaisir de se découvrir, ça fait un grand vide d'un coup.
Stéphanie
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