jeudi 24 mars 2011

Un mangaka dans les collèges de Malakoff

Après 6 années au Japon dont quelques unes passées à dessiner des mangas, Benjamin Reiss revient en France. Fort de cette pratique, il décide de se lancer dans la réalisation d’une bande dessinée à la façon japonaise tout en gardant une « patte » européenne…                                 
C’est avec son livre « Tokyoland » qu’il est intervenu dans plusieurs classes de collège, deux classes de 4ème et une 3ème.
J’ai pu assister aux quatre interventions de Benjamin avec la 4ème E du collège Paul-Bert. L’enseignante, Mme Bordennet, professeur de français, et la documentaliste, Melle Hamelin, ont proposé la lecture de l’ouvrage aux élèves.

  • Première séance:
Benjamin a présenté son travail, raconté son expérience, expliqué comment on fait un manga, la technique du dessin en noir et blanc spécifique à la culture japonaise, puis il leur a fait part du projet qu’il souhaitait réaliser avec eux.

  • Deuxième séance :
Il leur a distribué des feuilles sur lesquelles il avait dessiné des personnages basiques sans expression, quelques paysages et des situations laissant libre cours à leur imagination. Ils ont eu pour « mission » de créer leur propre scénario, de personnaliser les protagonistes et d’ajouter à leur guise toutes sortes de  détails. Tout ceci sur deux feuilles format  A4 , et ce fut le départ pour des histoires. Elaboration du scénario / découpage des cases / ordre des cases  / collage des cases / début d’écriture…

  • Troisième séance :
Ajustage du texte / mise en place des détails de l’illustration / lire et relire / ménager un suspense. Gros travail….

  • Quatrième et dernière séance :
Les planches sont quasi terminées, il ne reste plus qu’à peaufiner le tout, glisser par-ci par-là un mot, accentuer un trait, reprendre un détail de l’illustration, et voir enfin l’ensemble !

Pendant ces séances Benjamin est passé de table en table auprès de chaque élève en donnant des conseils, son avis de professionnel, un coup de crayon, et des encouragements pour cet exercice qui paraît plus facile à dire qu’à faire ! L’attention et le calme qui régnaient dans la classe témoignent du plaisir que les élèves ont eu à créer leur bande dessinée japonaise.
Au vu de leur réalisation et de leur motivation, l’intervention de Benjamin dans leur classe a été une expérience enrichissante et peu commune. Les mangas sont monnaie courante aujourd‘hui, mais il est rare de les aborder de cette manière.
Que ce soit Benjamin, les élèves, leur professeur, la documentaliste ou moi-même, nous en garderons un excellent souvenir.
Muriel







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